mercredi 27 septembre 2017
mercredi 30 août 2017
NOUVELLE EXPLORATION DU TEXTE DE KOUAM TAWA, MISE EN SCÈNE: PATRICK DAHEU
Nouvelle exploration du texte de Kouam TAWA, PAR-DELÀ LE SILENCE.
Mise en scène: Patrick DAHEU
avec
Doris MELI
Thierry FOTSO
Patrick DAHEU
Régie son et lumière
Thierry FOTSO
Vidéo
Francis KENGNE.
Mise en scène: Patrick DAHEU
avec
Doris MELI
Thierry FOTSO
Patrick DAHEU
Régie son et lumière
Thierry FOTSO
Vidéo
Francis KENGNE.
jeudi 25 mai 2017
CHEMIN DE FER de Julien MABIALA BISSILA au Niger
Le sassayeé Théâtre au Festival EMERGENCES-ARTS ET RACINES au Niger
Il est représenté avec le spectacle CHEMIN DE FER de Julien MABIALA BISSILA
Direction d'acteur: SUFO SUFO TAGNE
Interprétation, Mise en scène: Patrick Alex DAHEU
Une vue de l'histoire...
"
Il est représenté avec le spectacle CHEMIN DE FER de Julien MABIALA BISSILA
Direction d'acteur: SUFO SUFO TAGNE
Interprétation, Mise en scène: Patrick Alex DAHEU
Une vue de l'histoire...
"
Il
raconte.
Il
vit.
Il
raconte et vit son histoire.
Il
se voit dans son histoire. Il se reconnait sans se reconnaitre. Il est médecin
dans un hôpital. Il y a beaucoup de « vacancier » ; les victimes
de la guerre qui sont entre la vie et l’autre côté. Il téléphone à sa famille.
Ça hurle de partout. Les couloirs sont plein de cordonniers-chirurgiens qui
confondent la chair humaine aux caoutchoucs de chaussure. Une explosion l’envoi
ailleurs.
Il marche. Il est le moteur de la
brouette. Sa mère est dans la brouette. Il faut prendre le train, le dernier
train avant que le bal des balles ne recommence. Ils sont dans le train, il y a
foule, Willy Marley, soldat précoce, vole la vie du conducteur avec sa kalachnikov
alias Maria kalache la chaudasse. Il a peur. Le train avance, il roule sur un
chemin de chair. Un autre train arrive sur les mêmes rails, puis, une mixture
de corps, la sauce rouge coule à flot.
Il n’est pas mort, pas encore. Il entend
avec son nez, ce n’est pas normal. Il suit la foule, il cherche sa mère. Un
bureau de douane improvisé, capot calciné d’une voiture de marque. Il faut
s’identifier, ça passe ou ça meurt. L’ethnie décide pour chacun. Il n’a pas de
carte, il est mis à part, il est questionné, il n’est pas le seul. Le douanier,
Lucky Luke, un somptueux collier de balles de cuivre au cou, fume un pétard et
les relâche. Il y a un incident, une question est posée : pourquoi petit à
petit ne peut pas être un oiseau ? Pas de réponse. Maria Kalache la
chaudasse se mêle à la danse et fait perdre la tête à tout le monde, des
cervelles grillées sur le sol.
Plus de danse. Plus de bruit. Il a la
bouche pleine de sang. Le douanier, Lucky Luke à la tuyauterie de la gorge en
panne. Il comprend. Il ne comprend pas. Il est vivant.
Il
raconte.
Il
vit.
Il
raconte et vit son histoire."
vendredi 10 février 2017
PROJET SPECTACLE DE MARIONNETTES
LA GUERRE FANTÔMES de Samuel Martin ENO BELINGA
Production Compagnie NKEUNDONG et SASSAYEE Théâtre.
BIENTOT...
De nos jours, les gens ne veulent plus croire aux fantômes ! Pourtant, dans tous les pays du monde, on ne cesse d’en parler avec frisson en leur donnant les noms les plus divers.
En effet, les fantômes sont encore appelés esprits, revenants, ombres, spectres. Certains les désignent même sous les noms variés de monstres, doubles, âmes en peine, âmes errantes, mânes des ancêtres ou ancêtres tout court.
En d’autres régions du monde, ce sont les fantômes que l’on appelle aussi lémures, c’est-à-dire les ombres des morts qui reviennent la nuit tourmenter les vivants. Et, ça et là, on parle de génies, mamy-wata, lutins, korrigans, elfes, gnomes et gobelins. Les lamies et goules, ce sont d’autres formes de Fantômes, comme le sont les vampires, striges et esprits follets !
Les récits relatant les apparitions, les faits et gestes des Fantômes sont le plus souvent fantastiques. On a peine à y croire. Ce sont des histoires surnaturelles. Est-ce vraiment là une raison suffisante pour ne pas y croire ? D’ailleurs ceux qui disent ne pas y croire ont froid dans le dos quand on les raconte. Ils en ont peur dans la nuit, dans les coins sombres de l’ombre, quand ça bouge !
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